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    2- Les transformations

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Mes grands-parents , avaient, tout naturellement, amené durant les années quelques modifications à leur demeure.

Dés la nomination de mes parents à Philippeville, en 1950, des plans sont établis pour une surélévation de la maison qui abriterait notre petite famille, cependant cette solution est délaissée pour une construction d’un appartement au sommet des H.B.M..

Les transformations notables débutent donc un peu plus tard, vers 1953.

Les enfants n'étant plus là, la maison est assez grande pour être séparée en deux parties. Quelques modifications, une porte-fenêtre devient porte d’entrée, les premiers locataires peuvent arriver ! Pour le début, les locations ne sont que saisonnières, Philippeville est une station balnéaire, et attire aux vacances beaucoup de personnes habitant l’intérieur des terres. Très vite cependant, conséquence des événements, des militaires métropolitains souhaitent le raprochement de leur famille  et les locations devieinnent alors permanentes.

7 rue mellet vue generale.jpg (7124 octets)En juin 1955 ma marraine, Mireille Buono se marie avec Henri Sayd. Ils travaillent tous deux au collège Emile Maupas. Marraine a perdu très jeune ses parents et, comme sa seconde famille est ici, Mamie leur propose de   construire pour eux un appartement sur la terrasse. Papa fait les plans et, la maison en 1956 s’étoffe. Durant les travaux, au mois de septembre, Georgette met au monde son premier enfant. Stéphane arrive sans tambour ni trompette ! Il faut avouer que Dame cigogne affectionne particulièrement la maison...elle dépose là, pour la troisième fois son précieux fardeau... et ce ne sera pas là sa dernière besogne....

Petit à petit, notre maison gagne en importance. Plus de terrasse, mais, un adorable petit appartement où vivent nos meilleurs amis. . Pour Colette et moi c’est un nouveau havre de tendresse et, en plus de la joie à retrouver nos grands-parents, nous ne manquons pas à chacune de nos visites d’aller frapper à la porte des nouveaux locataires ! Ils ne tardent d'ailleurs pas à faire pour notre plus grand plaisir, l’acquisition d’une Vespa 400. Cette voiture ressemble à un véritable jouet. A l’arrière il y a une sorte de banquette minuscule. Cela devient bien vite notre moyen favori de locomotion et, lorsqu’ils partent avec nous à Stora ou Jeanne d’Arc vous pouvez être sûrs de trouver aussi radieuses que des princesses Colette et Gislaine installées dans la voiture de poupées !

 

 

 

3- L'Incendie

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La maison de Papi et Mamie a fait peau neuve et arbore fièrement son nouvel ocre qui lui sied à merveille. Nous n’avons plus aucun mal, avec ses quelques mètres supplémentaires à la distinguer, lorsque nous sommes dans notre nid au sixième étage des plus grands immeubles de Philippeville.

        Les H.B.M. et devant la caserne.

H.B.M.jpg (15712 octets)Un soir nous sommes, Colette et moi chez Mamie, lorsque nous apercevons dans la nuit de gigantesques flammes. C’est Horrible. Nous sommes tous pétrifiés car il n’y a aucun doute, les flammes dévorent totalement les H.B.M.. Papa et Maman sont là-bas. Il y a le couvre-feu, impossible donc d’aller aux nouvelles et, il n’y a bien sûr pas de téléphone, alors on essaye de croire qu’ils auront eu le temps de partir ! Nous savons que les pompiers sont en bas mais nous doutons de leur efficacité car les flammes ne faiblissent pas. Enfin après des minutes interminables le feu s’amenuise. Mamie fait clignoter la lumière de la chambre et, miracle une réponse apparaît en face. Tout semble donc aller bien puisque, eux seuls connaissent notre moyen de communication, qui après chaque alerte, chaque explosion signifie d’un côté comme de l’autre : ça va !

Le lendemain, nous apprenons enfin ce qui s’est réellement passé. Ce n’étaient pas les bâtiments qui brûlaient mais les dépôts de carburant entreposés dans la caserne se situant juste devant. Une rue seulement séparait le lieu de l'incendie et les habitations et tout le monde avait eu bien peur et pour certains, un peu chaud !

 

 

4- Une construction impromptue

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En 1959, voici un nouveau grand projet qui prend tournure. A l’heure où beaucoup de pieds-noirs commencent à mettre des pions en métropole, mes grands-parents ont une démarche toute différente. Leurs locataires leur ont permis de faire quelques économies et ils en profitent pour rajouter à leur maison tout un étage. Papa une fois de plus se transforme en architecte et, les travaux s’effectuent rapidement.

A l’entrée, se trouve une terrasse faite de chutes de marbre . Attention, le marbre à Philippeville ce n'est pas extraordinaire... La carrière du Filfila exploitée dés l'occupation romaine est du même filon que celui de Carrare et se situe à seulement quelques 17 kilomètres  à l'est de la ville.

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Cette fois il y a trois appartements en location, et beaucoup d’enfants venus de métropole se succèdent. Avec Colette je découvre ainsi  de nouveaux jeux. Voici un bon moyen d’enrichir nos loisirs et par un échange spontané, les marelles et les cordes à sauter adoptent un petit air d’originalité dans les mouvements comme dans les chants !

Nous pouvions en plus profiter sans problème de l'espace situé devant la maison. La Rue Mellet se termine en effet en impasse deux villas plus loin et, à droite il y a des escaliers....  .

 

    Alphonsine et Vincent en attendant l'heure de la Kémia...

 

 

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