 
Cet espace est celui
de tous mes amis...
A vos plumes !
...
Envoyez-moi vite vos poèmes se rapportant à notre joli pays ...
 

ALGÉRIE,
Algérie,
mon beau pays,
La
vie, dans tes bras a jailli...
Grandir
parmi tant de splendeurs
Édifiées
par notre créateur,
Rêve
ou alors réalité?
Impossible
vraiment d'oublier..
En
mon coeur, tout est bien gardé !
CGP.
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Mon Pays,

Indubitablement véritable africaine,
Un sang mêlé plein de soleil coule dans mes veines,
Maltaise,italienne et un soupçon mahonnaise,
Et pourtant de naissance parfaitement française !
Mon pays ? celui de Monique et Cyprien,
ainsi que de notre vénéré Saint Augustin.
Au second siècle il s'appelait Maurétanie,
Numidie... pour moi, c'est ma France, mon Algérie!
Berbères, juifs, chrétiens,musulmans,quelle mosaïque!
Quel peuple trépidant par le geste et la parole!
A" Karabi, jti jure , pas l' temps "de s'ennuyer!
Souvent la prière au Dieu unique ils chantaient,
La Synagogue, l'église, la mosquée il fallait...
Les cloches, le muezzin.. le canon ..que de bruit...
Heureusement ensemble ils partaient à l'école...
David, Mohamed, Nicolas, de vrais amis..
qui profitaient d'un maximum de jours de fête..
Ceux de leurs religions et de la république!
Mais certains , jaloux ont
trouvé cela trop drôle..
Prend alors fin ,la page de notre histoire folle,
Un dur exode nous qualifia d' expatriés
Et aujourd'hui nous voici loin de l'Algérie!
Oui, les années s'égrènent, mais comment oublier!
Tous, nous pensons encore à nos anciens amis,
A notre beau pays par nos aïeux choisi...

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PHILIPPEVILLE:

L'Église,
La Mosquée,

La mairie,
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Tu Te
Rappelles?
Notre
Algérie, tu te rappelles?
Seigneur, nous la trouvions si belle,
C'était là notre petite France,
et les années de notre enfance,
Nos
plages dorées, tu te souviens ?
Jeanne d'Arc toujours étincelait,
A l'infini , son sable fin,
Aux pirouettes nous invitait.
Que de
ciel bleu et de soleil !
Un paradis... une merveille,
Nous devenions des négrillons,
Jeux et baignades à profusion..
Et de
Stora... Oh, souviens-toi!
Une canne à pêche pour les enfants,
La palangrotte pour les plus grands,
Sur la jetée nous étions rois !
Et
puis, notre horizon... Devine!
La mer douce, tendre ou coléreuse,
Tumultueuse et somptueuse ,
selon l'envie d'un veillant Djinn..
La vie
de cinq générations,
Philippeville a abritée,
engendrant de jolies passions,
Dans ma famille , là , rassemblée.
Oh oui,
le temps s'est écoulé,
Mon beau pays, je l'ai quitté..
Mais dans mon coeur il est resté.
CGP,
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La plage
Mollo - Stora

Le Phare de
Stora

Plage du Lido |
STORA

Assise
ainsi parterre,

Sur mon derrière
Assise ainsi parterre,
je songe aux années passées,
et ma pensée ne cesse de s’évader
vers ce si beau temps écoulé,
“Ma Jeunesse”
Assise ainsi parterre,
je me revois devant votre cheminée.
Vous n’étiez pas de notre nationalité ;
j’étais la petite française,
vous étiez des orientaux,
mais comme vous étiez chauds !
Assise ainsi parterre,
je vous observais en silence.
Sans le vouloir vous m’avez confié des secrets
qu’attentivement j’écoutais.
Ne comprenant pas tout, votre langage,
je sus cependant, que vous étiez simples et sages.
Assise ainsi parterre
j’ai partagé ou plutôt goûté
à votre cuisine épicée.
Il faisait bon dans cette humble maison
où l’on savait partager sans compter, sans raison.
Assise ainsi parterre dans mon salon,
je me revois près de vous, dans votre pays,
L’Algérie où j’ai grandi, et je souris,
en repensant à toi ma chère amie
à qui je dédie cet écrit.
F.G.
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Les docks, les hangars du port de Philippeville.
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PROMENADE ,
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les pêcheurs. |
Pour une promenade je t’emmène,
Dans un bien surprenant domaine
Rayonnant de mille couleurs
Et diffusant mille senteurs.
A Jeanne d’Arc je prends ta main,
Regarde la plage comme elle est belle !
Un long ruban plein d’étincelles,
De dunes blondes, de sable fin…
La mer ici, toujours est là,
Les vaguelettes couvrent nos pas.
Sur cette rive point de marrée,
Seulement de nombreux marbrés
Qui nous montrent leur bout de nez !
Que de plongeons pour les narguer !
Que de moments inoubliables,
Et de pirouettes sur le sable !
La mer s’engouffre dans notre vie,
Et sans répit nous donne envie,
Tout doucement l’été s’enfuit,
Et vers Stora je te conduis,
Car c’est l’hiver aussi ici !
Un petit port pour les pêcheurs
A la tchatche forte en saveurs
Nous accueille sans "salhamaleks".
Des balancelles aux lamparos,
Dansent en choeur au gré des flots,
Dans les effluves de "broumetch"…
Perle Méditerranéenne,
Dans ton bel écrin tu m’entraînes !
Dirigeons nous vers la jetée,
Chacun possède son pliant,
Le déplie à l’abri du vent,
Pour s’installer un bout de temps.
Tout un attirail apparaît,
La partie de pêche peut commencer…
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La mer nous dédie son clapotis,
Le ciel, au bonheur nous convie.
En quête d’un nouveau départ,
La barque tire sur son amarre ;
Une mouette rieuse nous épie
Et en nous frôlant nous sourit,
Un storasien plie son filet
En déclamant une mélopée,
Une tiède chaleur nous envahit,
Seigneur que Stora est joli !
Jeanne d’arc, Stora.. la mer encore...
Dans un tout aussi beau décor…
S’ouvre le port de Philippeville ,
Dans cette petite cité tranquille,
Quel brouhaha, quel charroi !
Pour une activité de poids…
Un remorqueur est dans la passe,
Un paquebot suit dans sa trace,
Un mazoutier au ventre plein
Lance un mugissement d’entrain.
Leurs cœurs oscillent entre deux rives,
Pendant que tout ici s’active
Et tous ces longs hangars là-bas,
Je t’y emmène de ce pas .
De beaux trésors au fond de moi
Cachent ces cavernes d’Ali Baba,
Pleines de contes de Grand Papa !
Vite encore un petit détour..
C’est là tout prés … La Marinelle..
Au bord de l’eau, dans une coure,
"Pardi"… mais oui, je me
rappelle !
Le coin sacré pour les brochettes,
"Kémia", merguez et
anisette,
A partager entre copains,..
Sans trop penser au lendemain,
La nuit s’en vient sans faire de bruit
Et dans mes rêves je suis partie !
C’était là-bas en Algérie…

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Le sport nautique et la
marinelle, |
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