LA TUNISIE.

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FOCHVILLE

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De Philippeville à Fochville, le long de la Méditerranée....

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Vincent et Carmel Parodi

 

Tunisie Fochville maison Parodi.tonelleJPG.jpg (11660 octets)

 

Lucien est né le 7 mars 1921, à Tunis, mais ses parents vivaient déjà à Fochville, à quelques kilomètres au Sud de la capitale.

Le village, créé en 1920 par les anciens combattants de la Guerre 14-18 qui s’étaient regroupés là, se nomme Fochville en souvenir du général Foch .
La compagnie ferroviaire tunisienne : la C.F.T. avait implanté des ateliers et tous y avaient trouvé un emploi. On réparait les wagons en bois des voyageurs ainsi d’ailleurs que les locomotives à vapeur.

Vincent Parodi, le père de Lucien était né à Alger. Sa famille resta dans cette région, mais lui, ancien combattant se fixa ici comme ouvrier chaudronnier et donc cheminot.
Il changeait les tubes de surchauffe à l’intérieur des chaudières et le travail était dur.
La compagnie fournissait alors à ses ouvriers, du lait comme boisson pensant qu’il agissait comme un antipoison efficace contre le vert de gris ou oxyde de cuivre que les chaudronniers respiraient en travaillant le cuivre.....

Vincent était un colosse de prés de deux mètres, qui faisait toujours rire tout le monde. Son épouse, Carmel, était originaire de Philippeville et se contentait d'être une excellente cuisinière!.

Mes grands-parents possédaient là, une maison de plain-pied et toute blanche, au milieu d’un grand jardin tout plat ! Le terrain et les rues m’ont toujours semblé très larges et aérés ; cela contrastait terriblement avec les pentes toujours présentes des rues Philippevilloises.
Ici il y avait un espace incroyable. Une grande allée, large de plus d’un mètre , recouverte d’une tonnelle où poussait de la vigne commençait dés le portail d’entrée et nous menait à la maison légèrement surélevée.

La voie ferrée et la route principale conduisant à Tunis, distant de six kilomètres, séparaient Fochville de Ben-Arous, village plus ancien, où se trouvaient des demeures clairsemées sans aucun ordre et toutes disparates. Les écoles de filles et de garçons se situaient sur les hauteurs de la nouvelle agglomération, au lieu dit : «Bir-Kassa». L’enseignement se limitait à une classe unique jusqu’au certificat d’études, et les élèves un peu plus doués devaient se rendre en train vers les écoles de Tunis.
Les chemins de Fer contribuaient pour beaucoup au bien-être de la famille, pourtant, c’est malheureusement, dans une catastrophe ferroviaire que Lucien à peine âgé d'un an perdu son grand frère.

Antoine Edouard avait alors neuf ans et revenait du collège de Tunis à 18h 30. Il y eut ce 20 mars 1922 une collision entre deux trains suite à une erreur d’aiguillage, et, Antoine fit partie des victimes.

 Un clic pour   : l' article sur la collision  

Tunisie, Fochville Maison des Parodi.jpg (19459 octets)

Vue générale de la maison de Fochville

 

 


.. .. Et puis quelques années plus tard,
Lucien a un second frère: Léon.
Quel bonheur de ne plus être seul...

Les voici prêts pour l'école.

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